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HOME SWEET HOME

La préparation hivernale - Pourquoi faire du foncier? - La science du cyclisme

Cette vidéo vous conseille pour votre préparation hivernale. Nombreux sont les cyclistes à pratiquer le fameux "foncier" mais rare sont ceux qui comprennent son réel intérêt ou qui le pratique avec rigueur. 

 

 

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Le home-trainer peut rendre quelques services quand les conditions météos rendent vos sorties trop compliquées. A condition de respecter certaines règles.

Ok, ça ne vaut pas une bonne sortie en forêt ou sur votre terrain de jeu préféré. Quand on aime le vélo, c’est d’abord pour le côté nature de la pratique. Alors forcément,  la perspective de se retrouver enfermé dans une pièce ou au fond d’un garage n’est pas des plus exaltante. Le home-trainer peut tout de même rendre quelques services. D’abord parce qu’il permet de se faire des séances à la carte et de pouvoir ainsi travailler précisément sur des intensités. Ce n’est pas parce que vous êtes bien au chaud qu’il faut négliger les grandes bases. Commencez donc par 10’ modérées pour vous échauffer et n’oubliez pas le retour au calme en fin d’exercice. Vous pouvez travailler au cœur de la séance sur votre qualité de pédalage via des intervalles d’hypervélocité. Le travail de VMA et de puissance sont aussi aisés sur le home-trainer.

Quelques précieux conseils toutefois. N’oubliez pas de remplir votre gourde ou d’avoir de l’eau à portée de main (pas pratique de descendre de votre engin). L’exercice en milieu fermé va vous faire transpirer abondamment, pensez à la serviette sur le cadre (pour s’essuyer) et sous le vélo histoire d’éviter les grandes eaux. Enfin, pour ceux qui habitent en appartement, évitez de faire votre séance en pleine nuit. Le home-trainer n’est pas toujours des plus silencieux et vous risqueriez de subir quelques réflexions désobligeantes à la prochaine fête des voisins…

LES HOME-TRAINERS

Une autre façon de s’entraîner en intérieur, c’est d’acquérir un home-trainer et de profiter du confort de son chez-soi! Un home-trainer vous permet d’utiliser votre propre vélo en le plaçant sur des rouleaux ou en le montant sur un appareil. Vous pourrez vous entraîner dans votre salon ou votre garage ! C’est une excellente manière de ne pas perdre de temps et de vous concentrer uniquement sur votre entraînement : pas besoin d’aller à la salle de sport ou de régler votre vélo d’intérieur, puisque vous pédalerez sur celui avec lequel vous avez vos habitudes.

Il existe trois différents types de home-trainers. Il y a par exemple des rouleaux sur lesquels vous pouvez poser votre vélo, des home-trainers auxquels il vous suffit d’attacher votre roue arrière et des home-trainers auxquels vous pouvez fixer votre vélo sans roue arrière, directement attaché au trainer. Les différents types de home-trainers offrent différentes possibilités et options. Il existe des home-trainers électroniques ou mécaniques, certains utilisent une résistance à l’air, d’autres une résistance magnétique ou hydraulique.

Avant d’acheter un home-trainer, demandez-vous ce qui vous conviendrait le mieux :

ESPACE DISPONIBLE : disposez-vous d’un espace réservé à votre home-trainer ou devrez-vous le ranger après chaque entraînement ?

BRUIT : certains home-trainers peuvent être assez bruyants, d’autres très silencieux.

PLAISIR : pédaler chez-soi peut parfois être assez fastidieux. Il existe aujourd’hui des DVD ou des applications qui vous proposent des programmes d’entraînement et vous permettent de rester motiver et de donner le meilleur de vous-même !

COÛT : les prix peuvent varier entre 100 euros et 1500 euros. Tout dépend du type d’engin que vous convoitez et des fonctionnalités qui vous intéressent !

LES ROULEAUX

Les rouleaux sont idéals pour travailler sur votre équilibre et votre endurance. Il vous suffit de placer votre vélo sur des rouleaux sans aucune fixation. C’est justement pour cette raison que ce type de home-trainers est plutôt conseillé aux cyclistes avertis ! Vous devrez contrôler votre vélo et vous profiterez de sensations réalistes. Aujourd’hui, il existe des rouleaux dont vous pouvez régler la résistance et que vous pouvez connecter à une unité sans fil pour contrôler vos performances. Les rouleaux basiques coûtent environ 100 euros et les modèles les plus évolués près de 300 euros.

HOME-TRAINERS À RÉSISTANCE

Les home-trainers à résistance sont vendus sous la forme d’un cadre auquel vous pouvez fixer la roue arrière de votre vélo. Une résistance hydraulique, magnétique ou à air est ensuite appliquée à votre roue arrière selon vos envies et/ou vos besoins. Ceux-ci sont plus stables que les rouleaux, et donc plus adaptés si vous débutez.

HOME-TRAINERS À TRANSMISSION DIRECTE

Enfin, les home-trainers à transmission directe permettent de relier la chaîne de votre vélo directement à une cassette. Pour ce faire, vous devrez donc retirer votre roue arrière. Ce sont les plus efficaces, car la résistance est appliqué directement à la cassette, sans qu’il n’y ait de perte de puissance.

CARACTÉRISTIQUES

RESISTANCE

L’unité de résistance est une partie essentielle du home-trainer, car c’est elle qui simule les dénivelés de la route et la sensation du pédalage. En ce qui concerne la résistance, on peut diviser les home-trainers en deux groupes:

home-trainers manuels: la résistance est ajustée manuellement grâce à une manette située sur votre guidon ou sur l’unité de résistance. Coût : à partir de 100 euros.

Les home-trainers interactifs: un home-trainer intelligent qui ajuste le niveau de résistance automatiquement lorsqu’il est connecté à une unité sans fil (smartphone ou ordinateur portable). Coût : à partir de 300 euros.

Certains home-trainers présentent une résistance moins importante : ils sont conçus pour que vous puissiez progresser sur votre vitesse et vous entraîner à une cadence importante. Les unités de résistance plus puissantes sont idéales pour ceux qui souhaitent faire des intervalles, des sprints et s’entraîner pour des tours sur forts dénivelés. La valeur de la résistance peut varier entre 950 et 2200 watt.

TYPES DE RÉSISTANCES

La résistance peut être générée par différents types d’unités. Selon celle que vous choisirez, vous aurez un ressenti, une intensité et un prix différent.

Air: ce type de résistance est régulé par de petits « ventilateurs » situés sur le trainer. Cette technique est simple mais assez efficace. Elle sera suffisante pour les débutants ou ceux qui ont un budget serré. Ces home-trainers peuvent être assez bruyants.

Magnétique: la résistance est créée par un volant-moteur intégré, régulé par un champ magnétique. Ce type de résistance est plus puissant et plus silencieux que le premier, car l’unité de résistance et le volant-moteur ne sont pas en contact.

Hydraulique: la résistance est là aussi créée par un volant-moteur intégré, régulé par un fluide. C’est celle qui offre les sensations les plus réalistes. Le fluide s’épaissit à mesure que vous pédalez, ce qui vous donne l’impression de vivre un véritable entraînement sur route ! C’est la méthode la plus silencieuse.

LOGICIELS ET SUPPORTS D’ENTRAÎNEMENT

E-training & applications: il existe de nombreuses applications différentes, pensées pour rendre vos séances d’entraînement plus efficaces et plus fun ! Elles analysent votre vitesse, la distance parcourue, votre rythme cardiaque, votre cadence et l’inclinaison des pentes. Certaines applications proposent un grand nombre de parcours préenregistrés – vous pouvez choisir de vous attaquer à n’importe quelle route ou course dans le monde ! Vous pouvez aussi concourir contre des adversaires et créer vos propres sessions d’entraînement. La résistance est régulée automatiquement. Pour utiliser ces programmes, vous devez posséder un home-trainer connecté/interactif.

 

Cardiofréquencemètres et compteurs: les cardiofréquencemètres et compteurs vélo sont également de bons outils pour rendre vos entraînements plus efficaces et contrôler vos efforts. Gardez en tête qu’un compteur n’enregistrera pas la distance parcourue puisque le capteur est généralement situé sur la roue avant qui ne bouge pas sur un home-trainer (cela fonctionnera seulement sur des rouleaux). Mais vous pouvez mesurer votre cadence et votre fréquence cardiaque. Il existe également des compteurs plus techniques qui peuvent être connectés à un home-trainer interactif (par exemple les modèles Wahoo ELEMNT, Garmin Edge 520/820/1000, FALK Pantera 32+, Lezyne Super GPS, Sigma Sport ROX 1.0, etc).

DVD: si votre home-trainer n’est pas connecté, vous pouvez utiliser des DVD pour rendre vos entraînements plus ludiques. Cela vous permet de visualiser une séance d’entraînement préenregistrée. Ces DVD vous donnent également des instructions pour ajuster votre résistance. C’est un peu comme une séance de vélo d’intérieur en salle, mais à la maison!

ACCESSORIES

Un pneu de home-trainer est un pneu spécialement pensé pour être utilisé sur un home-trainer. Sa gomme spécifique est plus silencieuse, plus résistante et offre une meilleure traction.

Grâce à un bloc surélévateur, vous pourrez surélever votre roue avant et donc votre vélo. Ce bloc vous aide à stabiliser votre vélo (mieux qu’une pile de livre ou qu’un morceau de bois, dans tous les cas!).

Vous pouvez glisser un tapis de home-trainer sous votre engin. Celui-ci protègera votre sol de la sueur, de la friction et d’éventuelles marques.

Si votre roue arrière n’est pas à la bonne taille, vous pouvez utiliser un adaptateur pour roue arrière qui vous permettra de la fixer au cadre du home-trainer.

Grâce à une fixation pour guidon pour votre compteur ou votre cardiofréquencemètre, vous n’aurez pas à regarder votre poignet !

Une bouteille d’eau peut rapidement devenir votre meilleure alliée lors de vos entraînements !

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BLESSURES DU VÉTÉTISTE : LES STATISTIQUES

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En se développant de manière spectaculaire ces dernières années, la pratique du VTT a mis en évidence certains types de blessures. Afin de limiter les risques, les vététistes doivent adopter des règles de bon sens.

> Une blessure toutes les mille heures de pratique du VTT

Les études liées à la dangerosité du VTT sont de plus en plus nombreuses et détaillées. En 2001, des médecins américains ont analysé les résultats d’un questionnaire fourni à près de 4 000 vététistes. 36% d’entre eux participant régulièrement à des compétitions comparables au Roc des Alpes – La Clusaz ou au Roc d’Azur.

La fréquence des blessures est comparable à celle relevée dans les autres sports dits « nature ». Les vététistes ont un risque de blessure de 0,6% par an et d’une blessure toutes les mille heures de pratique sportive. Le danger le plus important provenant des chaussées humides, de mauvaises décisions de pilotage et de vitesse excessive. 14% des blessures sont dues à des chocs avec les pédales ou le guidon. 75% se limitent à des écorchures et des contusions plus ou moins sévères. Dans 10% des cas, une hospitalisation est toutefois nécessaire.

> Les hommes âgés de 20 à 39 ans sont les plus fréquemment victimes de chutes

Autres statistiques produites en 2008 par le “British Medical Bulletin” :

. Le risque de blessures pour un vététiste est de 0,49%. 0,51% en descente.

. Les blessures les plus sérieuses sont localisées au niveau de la tête et du cou. Principalement lorsque le vététiste passe par-dessus le guidon. Les chutes latérales provoquent généralement des blessures mineures des membres inférieurs.

. Les femmes, en raison d’un poids plus léger, sont plus fréquemment éjectées et leurs blessures plus sérieuses.

. Les chutes touchent en majorité les vététistes masculins âgés de 20 à 39 ans.

. Les blessures les plus communes sont les lacérations formant des plaies superficielles. La clavicule est l’os le plus souvent fracturé. L’articulation claviculaire pouvant également se disloquer.

. 13% des blessures à la face enregistrées sur des sportifs touchent des cyclistes. Mais le risque de traumatismes de la tête et de la face diminue de 39% et de 22% lorsque le vététiste porte un casque.

CONSEILS POUR ROULER

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> Savoir rouler en peloton

Chacun sait les bénéfices à tirer, en termes d’énergie économisée, de savoir rouler dans l’aspiration du cycliste qui précède. Mais cette technique, si magistralement maîtrisée par les pros et les cyclos expérimentés, ne s’acquiert pas du jour au lendemain.

Il est donc judicieux de s’entraîner en groupe dès que cela est possible : un club, une association, une bande d’amis ou un paquet rencontré par hasard peuvent faire l’affaire. Ne pas hésiter à demander des conseils aux plus expérimentés sur le moyen de rester dans le sillage ou au contraire de se décaler pour prendre un relais. Attention de respecter les distances de sécurité en cohérence avec son niveau. 

> Etre équipé de manière adéquate

Le matériel joue un rôle essentiel dans la préparation à une épreuve telle qu'un Brevet Montagnard. Votre vélo doit corresponde à votre morphologie et il doit être bien réglé. Si des douleurs cervicales ou lombaires se déclarent, c’est peut-être qu’il est nécessaire de régler la hauteur de selle ou de guidon. Ne pas hésiter en pareil cas à demander conseil à un professionnel.

> Attention à la récupération !

Passer du temps sur le vélo est nécessaire. Gare toutefois à ne pas augmenter votre kilométrage hebdomadaire de manière trop brutale et d’additionner les séances difficiles dans un laps de temps trop réduit. Il est nécessaire de s’accorder au moins une journée de repos entre deux sorties éprouvantes (longues et/ou intenses). Particulièrement si vous roulez en fractionné et sur des terrains vallonnés.

Récupération ne doit pas (forcément) être synonyme de farniente ! Il est judicieux de profiter de ces périodes pour dormir davantage, s’étirer. Et si le besoin de “bouger” est impérieux, opter pour un petit footing ou une séance de natation. C’est de cette manière que vous éviterez le plus sûrement la fatigue physique et psychologique…

SPORT ET LA SANTE

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TECHNIQUE DE PÉDALAGE EN VTT

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Plus encore que sur route, une technique de pédalage mal maîtrisée peut constituer un sérieux handicap pour les vététistes novices. Le respect de certains fondamentaux doit permettre de progresser rapidement dans ce domaine.

> Apprendre à mouliner

C’est sans doute la différence la plus marquée entre le vélo de route et le VTT. Le changement incessant de type de terrains (déclivité, nature et qualité du sol) contraint sans cesse les vététistes à relancer l’allure.

En restant sur des développements trop importants, la fatigue musculaire augmente de manière beaucoup plus rapide. Logique en conséquence de privilégier des braquets modestes et de mouliner davantage même si cela implique un effort plus prononcé au niveau cardiovasculaire. S’entraîner par blocs de dix à vingt minutes à plus de 90 tours/minute en restant assis sur la selle. Et vérifier que le haut du corps reste souple pour assurer un bon pilotage.

> S’assurer des bons réglages de son VTT

Et particulièrement de la selle ! Celle-ci doit être suffisamment haute pour ne pas solliciter exagérément les quadriceps. La jambe est quasiment tendue pour propulser le maximum de puissance lors de chaque pédalage – sans pour autant solliciter exagérément le genou en le verrouillant à chaque rotation.

> Répartir l’effort sur la totalité de la séquence de pédalage

L’activité musculaire ne doit pas se limiter à la phase descendante – c’est-à-dire lorsque le pied pousse sur la pédale – mais s’homogénéiser durant l’ensemble de la phase de rotation des jambes.Concrètement, il faut savoir tirer autant que pousser.

Il est logique d’en passer par un travail d’apprentissage se concentrant sur la répartition de l’effort durant des périodes courtes – puis de plus en plus prolongées. A terme, la fluidité et l’efficacité du pédalage en sortent grandement bonifiées.

> Changer judicieusement ses développements

L’analyse correcte du terrain permet d’anticiper la nature des efforts à venir et de corriger sans cesser les braquets utilisés. Ne pas attendre par exemple d’être dans les premiers mètres d’une bosse – surtout après une descente – pour adapter le développement. De précieuses secondes peuvent être perdues lorsque les décisions ne sont pas prises suffisamment tôt. Et surtout, l’énergie dépensée en moulinant trop ou pas assez se paie souvent plus tard dans la sortie d’entraînement ou la compétition. 

COMMENT RÉGLER VOTRE DERAILLEUR ARRIERE

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Le VTT est aussi une mécanique de précision. A quoi vous serviront toute les vitesses de votre bel engin si vous ne parvenez pas optimiser leur rendement. Voilà comment régler votre dérailleur arrière.

Entendre le doux bruit de la chaîne qui passe d’un pignon à l’autre est un des petits plaisirs du vététiste. Au contraire, la chaîne qui craque et qui couine à chaque fois que l’on change de développement peut gâcher une partie de la fête. Surtout quand en plus du craquement vient s’ajouter la répétition des déraillements. Souvent, le réglage du dérailleur arrière va vous permettre de retrouver le bonheur de la douce mélodie du clic clic.

La première étape passe par la tension du câble. Positionnez votre dérailleur sur le petit pignon. Votre câble doit être tendu. Si ce n’est pas le cas, desserrez la vis de blocage du câble, retendez le câble et resserrez la vis avec une clé allen. On poursuit les réglages avec les butées. Comme pour le dérailleur avant, une butée basse et une butée haute limitent les mouvements de la chaîne. La butée basse (indiquée L… comme pour Low) est en charge du grand pignon et, fort logiquement, la butée haute (H comme High) s’occupe du petit pignon (attention selon les différentes marques ce peut être l’inverse, alors renseignez-vous).

Visser la butée basse vous évitera de dérailler vers l’extérieur. Dévisser la butée basse aura l’effet inverse. Ce réglage correspond à l’alignement du galet haut du dérailleur avec le petit pignon. Votre chaîne doit tomber facilement sur le petit pignon.

Au tour de la butée haute. On s’occupe donc désormais du grand pignon. Comme précédemment, visser la butée haute permet au dérailleur d’aller moins loin à l’intérieur et évite donc les risque de devoir aller récupérer votre chaîne dans les rayons. Dévisser la butée haute a évidemment la conséquence inverse. Le bon réglage se repère quand la chaîne tombe à la verticale entre le galet guide et le grand pignon.

Que ce soit pour l’une ou l’autre butée, à chaque demi-tour de vis, vérifiez le bon fonctionnement et continuez jusqu’à ce que le réglage vous convienne.

Vous voilà donc nickel chrome sur les deux pignons extrêmes, le plus petit et le plus grand. Ne reste plus qu’à soigner le passage de vitesse entre les autres pignons. C’est cette fois au niveau de la vis située à la sortie de la commande au guidon que se trouve la solution à vos problèmes.

Visser ou dévisser va agir sur la tension du câble. Vissez et la tension sera moindre facilitant le passage d’un pignon haut à un pignon bas. Dévissez et la tension augmentera rendant plus aisé le passage d’un pignon bas à un pignon haut. Cette vis va vous permettre de trouver le bon réglage si vous constatez que votre chaîne frotte sur le pignon inférieur (dévisser) ou supérieur (visser).

Clic clic clic… vous voilà parfaitement au point. Vous pouvez ranger vos clés et profiter de la belle musique de votre dérailleur.

 

PROGRAMME DE RENFORCEMENT MUSCULAIRE

Vous souhaitez travailler votre renforcement musculaire?

Plusieurs séries d'exercices simples et efficaces vous sont proposés:

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ÉQUIPEMENTS ET ACCESSOIRES RÉFLÉCHISSANTS

LA VISIBILITÉ DU CYCLISTE

La plupart des marques décline leur gamme de vêtements et d’accessoires dans une version haute-visibilité pour ajouter cette fonction de sécurité à leur utilité première. Il existe aussi des produits spécifiques, conçus uniquement dans le but d’accroître la protection du cycliste. Voici les principaux produits disponibles sur le marché.

  
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Textile réfléchissant

Des vestes aux pantalons en passant par les gants, gilets ou couvre-chaussures, vous trouverez pour une grande majorité de vêtements et accessoires vélo, une déclinaison conçue avec un tissu ou des inserts réfléchissants. Ils sont généralement proposés dans un coloris jaune fluorescent apportant encore plus de visibilité et de sécurité, mais existent parfois dans des coloris plus neutres pour ceux ne souhaitant pas sacrifier l’esthétique.
On trouve également dans cette catégorie le gilet de sécurité – dont le port est obligatoire en dehors des agglomérations faut-il le rappeler. À côté du modèle traditionnel, on trouve aussi des modèles plus aboutis qui vous permettront de combiner style et sécurité.

  

Ceinture de sécurité

Alternative intéressante au gilet, la ceinture présente le double avantage d’être légère et de s’adapter parfaitement, pour une bonne visibilité à l’avant comme à l’arrière et un grand confort d’utilisation.

  

Brassard

Rien de plus simple et rapide à installer qu’un brassard réfléchissant. Si certains modèles possèdent des propriétés auto-roulantes, d’autres disposent d’une bande velcro pour un ajustement sans compression. D’autres, enfin, intègrent également des diodes pour une visibilité accrue.


  

Casque

De nombreux casques intègrent désormais des inserts réfléchissants. Sur certains modèles vous trouverez même un système d’éclairage intégré à l’arrière. Ce système embarque parfois un accéléromètre permettant de proposer un feu stop lorsque vous freinez.

  

Housse pour sac à dos et couvre-casque

En plus d’offrir une large surface réfléchissante, ces produits protègent efficacement de la pluie et sont compactables, pour un encombrement minimal une fois rangés. Ils permettent d’utiliser votre matériel actuel dans des conditions optimales de sécurité, sans à avoir à racheter un nouveau sac ou un casque spécifique.

  

LA VISIBILITÉ DU VÉLO

 

L’autre possibilité pour augmenter votre visibilité et donc accroître votre sécurité, et qui peut être complémentaire de l’équipement du cycliste, est d’agrémenter votre vélo d’accessoires de sécurité. Nécessitant, dans la majorité des cas, un investissement très modeste, ils peuvent vous rendre un très grand service en vous rendant visible des autres usagers de la route.

 

Spray réfléchissant

Économique, et aussi simple à utiliser qu’efficace, le spray réfléchissant permet de donner des propriétés réfléchissantes à n’importe quel objet, avec une visibilité jusqu’à 50 mètres tout en demeurant totalement invisible de jour. Résistant à l’eau et compatible avec tout type de matériau, il est sans risque pour votre vélo et le traitement a une durée de vie pouvant aller jusqu’à douze mois. Outre le vélo, il peut aussi être utilisé sans problème sur vos vêtements, chaussures, casque...

Pneus et écarteurs de danger

De nombreux pneus, surtout dans les modèles urbains, sont équipés de flancs réfléchissants. L’avantage est d’assurer une visibilité latérale, là où parfois les éclairages atteignent leurs limites. Ces pneus se révèlent particulièrement utiles en ville dans les intersections, afin de vous faire bien voir des véhicules arrivant perpendiculairement.

L'écarteur de danger est un accessoire simple qui remplit néanmoins une double fonction. S’il incite les automobilistes à garder leur distance, il augmente aussi grandement votre visibilité grâce au réflecteur intégré. En contrepartie, il grève quelque peu la maniabilité et la possibilité de s’extirper des bouchons.


 

Stickers réfléchissants

Conçus à base de poudre de verre, ces stickers sont simples à coller sur votre cadre, votre cintre, ou encore vos leviers de freins et permettent une excellente visibilité à 360°. Le tout de manière aussi discrète et légère qu’efficace.

Clips pour rayons

À la manière des stickers, les clips réfléchissants s’installent en quelques secondes sur les rayons de roue. Conçus en matériau réfléchissant, ils ne bougent pas une fois en place et créeront en plus un effet visuel unique une fois la nuit tombée !

Sacoches de cintre/porte-bagages

Les fabricants de bagagerie proposent tous désormais une gamme dédiée à la visibilité. Reprenant la conception des modèles classiques, ces produits sont conçus dans un tissu réfléchissant permettant de combiner praticité et sécurité.

 

QUELS ÉQUIPEMENTS ET ACCESSOIRES POUR MA PRATIQUE ?

Les textiles haute-visibilité peuvent représenter un certain investissement. Conçus spécifiquement pour la pratique du vélo, avec une coupe plus ou moins ajustée et un pan arrière plus long, ils procurent néanmoins un confort maximal et une praticité appréciables pour les pratiquants réguliers.

On ne pourra donc que recommander vivement au cycliste sur Route sortant régulièrement l’hiver ou au vélotafeur exigeant de s’équiper avec, a minima, une veste, complétée selon la pratique et les besoins d’un pantalon, de couvre-chaussures, d’un couvre-casque et de gants.
Un traitement du vélo avec un spray réfléchissant pourra apporter un supplément de visibilité sans modifier l’esthétique du vélo.

Pour une pratique occasionnelle du vélo, un brassard et/ou une ceinture de sécurité, éventuellement complétés par un casque avec inserts réfléchissants procurera la visibilité nécessaire pour un bon niveau de sécurité.
Dans le cadre d’une utilisation purement urbaine, un gilet voire une veste, combinés à des pneus réfléchissants constituent une bonne base. En fonction de vos goûts, une housse pour sac à dos ou une sacoche haute-visibilité viendront idéalement compléter cet équipement de base.

 

Bien entendu, tous ces dispositifs ne dispensent pas de l’équipement obligatoire en matière de signalisation des vélos, à savoir :

• Au minimum 1 feu jaune/blanc et 1 catadioptre blanc à l’avant ;

• Au minimum 1 feu rouge et 1 catadioptre rouge à l’arrière. L’angle d’éclairage doit être d’au minimum 120° ;

• Au minimum 1 catadioptre orange sur chaque pédale et sur les côtés (rayons ou pneus).